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Georges Farjou, le cycliste villefranchois a réalisé son rêve de faire le tour de l’Europe

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A 75 ans, il a fait le tour de l’Europe à vélo

Tous les cyclotouristes de la région le connaissent bien, pour une fois ou l’autre avoir roulé à ses côtés. Membre du vélo club villefranchois, Georges Farjou est devenu une référence pour beaucoup. Dans son palmarès, on se souvient de Paris Pékin lors des jeux olympiques en chine, mais il a également participé deux fois à Paris Brest Paris, en Inde il a franchi plusieurs cols à plus de 5 000 mètres, il a également roulé en Amérique du Sud. Tout au long de ses périples, il a posé ses roues sur quatre des cinq continents. Tout ceci n’est en fait qu’une petite partie de tous ces raids à vélo. À 75 ans, il ne paraît pas vouloir s’arrêter, il vient avec une quarantaine de collègues de participer à la troisième année de « Vélo Europe » . Ce raid est organisé par la Fédération française de vélo. Après Lisbonne Dunkerque en 2018, Dunkerque Stockholm en 2022, l’aventure a continué cette année en parcourant les pays de l’Europe centrale de Prague pour finir à Sofia 2 900 km plus loin.9 pays traversés de capitale en capitale. Le raid cette fois-ci fut ne fut pas une sinécure. Interrogé Georges nous raconte : « Si les pays nordiques sont bien équipés pour la pratique du vélo, à part quelques grandes villes ce n’était pas le cas cette année, Nous avons emprunté des routes à forte circulation, des routes ou des chemins en très mauvais état. À l’approche des frontières, c’était des files de camions interminables. Une météo assez mauvaise durant de nombreuses journées n’a pas rendu les choses faciles. Le plus frappant pour beaucoup d’entre nous fut de constater la différence de niveau de vie entre certains de ces pays. Prague Vienne et Budapest, la traversée de la ville martyre de Vukovar en Croatie, le Danube que nous avons longé en Serbie, la traversée de la Slovénie, la pauvreté de beaucoup de campagnes resteront les points marquants de cette aventure ».

En 2024, Georges devrait repartir pour achever ce périple européen. Au programme, départ d’Athènes pour arriver à Paris en passant par Rome.

 

Saint-Salvadou. Georges Farjou raconte son Paris-Pékin en 2008

Georges Farjou (ci-dessus) salué par les siens après son immense périple. Photos DDM.

Georges Farjou nous raconte son épopée entre Paris et Pékin à vélo.

Une multitude d'images, depuis les magnifiques églises orthodoxes en Russie, en passant par les steppes sauvages du Kazakhstan, les terres brûlées du désert de Gobi, les rizières et la grande muraille de chine. Georges a levé un coin du voile sur cette extraordinaire aventure.

« La centaine de cyclotouristes qui prend le départ de l'esplanade du Trocadéro à Paris, le dimanche 16 mars 2008, avec pour but le pari fou de relier Pékin à la force des jarrets n'imagine certaine pas de quoi sera fait exactement le périple », expliqua-t-il. Rien ne leur fut épargné : pluie, neige, chaleur, poussière… Le thermomètre installé sur le vélo de Georges a enregistré des températures extrêmes, de - 8° à + 46°! De quoi fissurer un moral en granit ! Mais les témoignages des uns et des autres, tout au long du film, sont unanimes : bien au-delà la performance sportive, c'est en tout premier lieu l'accueil fabuleux que le groupe a reçu dans les douze pays traversés qui a le plus marqué les esprits : partout une hospitalité sans faille, naturelle et sincère.

PLEIN LES YEUX

C'est également la beauté des paysages qui a donné du baume au cœur à la troupe : après la forêt noire, le tracé suit le Danube vers sa source à travers notamment la Hongrie, La Serbie, la Roumanie ; puis ce fut l'immensité de l'Ukraine et de la Russie, avant de rejoindre la Volga. Viendront les steppes du Kazakhstan, avec les premiers bivouacs, la visite du centre spatial de Baïkonour et les montagnes du Kirghizistan. Là le groupe va atteindre le toit du trajet avec le passage de cols à plus de 3 000 m, et découvrir le confort des yourtes.

Le 16 juin 2008, la frontière chinoise est atteinte, mais Pékin est encore loin.

Une liaison de 600 km est alors effectuée en train, afin d'éviter l'enfer du désert de Gobi. Et puis il fallut remonter en selle pour rejoindre la célèbre XI'AN et sa célèbre armée enterrée. Le décor a changé : rizières, mines de charbons, montagnes sculptées par les cultures en terrasses, et toujours un accueil fabuleux, avec e sourire des enfants au pays de soleil levant. Le fleuve jaune sera le fil conducteur durant quelques jours, et Pékin sera atteinte le 3 août 2008.

Beaucoup de bonheur et d'émotion pour tous ces fadas de la bicyclette, mais aussi un petit pincement au cœur car l'aventure se termine, et quatre mois passés ensembles entre bonheurs et galères, sa laisse des traces !

Georges a su faire partager son aventure. Il garde certainement au fond de lui de merveilleux souvenirs, mais les plus beaux moments ne se racontent pas : il faut les vivres, et c'est très bien comme ça.

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